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1.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 2(2):S142-S142, 2023.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2324571

ABSTRACT

Introduction Les réponses immunitaires humorales 12 mois après la primovaccination Covid-19 par des vaccins à ARNm chez des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) ont été comparées à celles obtenues chez des participants contrôles. Matériels et méthodes Les réponses des PVVIH et les contrôles séronégatifs inclus dans la cohorte prospective multicentrique ANRS0001S COV-POPART ont été analysées. Le pourcentage (IC 95%) de répondeurs (anticorps IgG anti-Spike positifs) et les moyennes géométriques des titres (IC 95%) des anticorps IgG anti-Spike (BAU/mL) ont été évalués à 1 mois et 6 mois après la 2ème dose du schéma de primovaccination et à 12 mois uniquement chez ceux ayant reçu une dose de rappel. Les anticorps neutralisants spécifiques (test de neutralisation in vitro contre la souche originale, Delta et Omicron BA.1) ont été mesurés dans un échantillon de participants. Les participants ayant à l'inclusion ou au cours des visites de suivi des anticorps anti-nucléocapside (NCP) positifs ont été exclus. Les tests sérologiques (ELISA Euroimmun) et la séroneutralisation ont été évalués de manière standardisée et centralisée. Résultats Au total, 858 PVVIH et 1156 contrôles ont été inclus. Les PVVIH étaient plus âgées que les contrôles: 55,2 ans (49,6-60,6) vs 46,6 ans (36,3-56,6) et plus fréquemment des hommes (75,1% vs 48,9%). Parmi les PVVIH, 97,3% étaient sous traitement antirétroviral, 95,6% avaient une charge virale indétectable et 71,8% avaient un taux de CD4 supérieur à 500 cellules/mm3. Les participants avaient principalement reçu le BNT162b2 en primovaccination (93% des PVVIH vs 84% des témoins) et 53,1% avaient reçu une dose de rappel (57,2% des PVVIH (délai médian après la 2ème dose: 6,1 mois [5,9-6,7]) et 50,1% des contrôles (délai médian 6,0 mois [5,5-6,2])). Le pourcentage de répondeurs 1 mois après la 2ème dose était élevé mais plus faible chez les PVVIH que chez les contrôles ((98,7% [97,7;99,3] vs 99,9% [99,5;99,9], p=0,0001)). Les PVVIH présentaient des niveaux significativement plus faibles d'anticorps anti-Spike à 1 mois ((1188 [650;2067] vs 1506 [950;2507] BAU/mL, p<0,0001)) et 6 mois (149 [95;235] vs 194 [124;314] BAU/mL, p=<0,0001) mais des niveaux similaires à 12 mois (520 [269;1198] vs 427 [259;1087] BAU/mL, p=0,3387) chez ceux ayant reçu une dose de rappel. Les PVVIH présentaient des anticorps neutralisants significativement plus faibles contre les souches originales, Delta et Omicron BA.1 à 1, 6 et 12 mois après la primovaccination par rapport aux contrôles. La dose de rappel a augmenté de manière significative les titres d'anticorps neutralisants contre les souches originales et Delta et, dans une moindre mesure, contre Omicron. Conclusion Les taux de répondeurs à 1 et 6 mois d'un schéma de primo-vaccination Covid-19 à ARNm étaient élevés chez les PVVIH mais leurs titres d'anticorps totaux et neutralisants étaient inférieurs à ceux des contrôles. Une dose de rappel d'ARNm a augmenté les titres d'anticorps IgG anti-Spike à des niveaux similaires à ceux des contrôles, mais l'activité neutralisante, notamment contre Omicron, est restée plus faible. Liens d'intérêts déclarés P.L. Interventions ponctuelles: Astrazeneca, GSK, Moderna, MSD, Pfizer, Sanofi

2.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S5-S6, 2022.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1867503

ABSTRACT

Introduction L'efficacité de la vaccination Covid-19 est diminuée chez les personnes immunodéprimées. La réponse en anticorps anti-Spike est hétérogène dans ces populations mais la plupart des études publiées sont de taille limitée sans groupe contrôle. Matériels et méthodes COV-POPART est une cohorte nationale prospective multicentrique ayant inclus, entre le 25 mars et le 31 décembre 2021, des participants adultes dans 11 populations particulières (cancer solide, transplantés organe solide (TOS), greffés cellules souches hématopoïétiques (GCSH), insuffisants rénaux chroniques (IRC), maladies auto-immunes et systémiques (MAIS), rhumatismes inflammatoires chroniques (RIC), Sclérose En Plaques et maladies du spectre de la neuromyélite optique (SEP), hypogammaglobulinémie, diabète (1 et 2), obésité sans diabète, Personnes Vivant avec le VIH-1 (PVVIH)) et 2 groupes contrôles (18-74 ans et > 74 ans) indemnes des affections suscitées. Les participants ayant à l'inclusion des anticorps anti-nucléocapside (NCP) positifs ont été exclus. La proportion de participants avec des anticorps IgG anti-Spike (ELISA Euroimmun) (=répondeurs) et des anticorps neutralisants spécifiques (test de neutralisation in vitro sur la souche originale) a été évaluée de manière standardisée et centralisée un mois après la deuxième dose de vaccin. Résultats Parmi les 6612 participants de la cohorte, 3301 avaient des résultats disponibles au 17/02/2022 et 3127 des anticorps anti-NCP négatifs : 2271 participants de populations particulières (156 cancers solides, 135 TOS, 47 GCSH, 81 IRC, 124 MAI, 129 RIC, 321 SEP, 50 hypogammaglobulinémies, 320 diabétiques, 623 obèses non diabétiques et 777 VIH) et 856 contrôles (831 : 18-74 ans et 25 : >74 ans). La majorité des participants (86,7%) a reçu deux doses de BNT162b2. Dans le groupe contrôle, 99,9% (IC95% 99,3 ;100,0) des personnes âgées de 18 à 74 ans et 96,0% (79.6 ;99,9) des personnes âgées de plus de 75 ans ont développé des anticorps IgG anti-Spike. Chez les patients obèses et les PVVIH, les pourcentages de répondeurs étaient de 88,9 % (86,2 ;91,3) et 97.3 % (95,9 ;98,3). Les pourcentages de répondeurs étaient plus faibles chez les SEP (73,8 % [68,7 ;78,6]), GCSH (61,7 % [46,4 ;75,5]) ou TOS (31,1 % [23,4 ;39,6]). La fréquence des anticorps neutralisants était similaire à celle des anticorps anti-Spike dans les groupes contrôles. Les obèses et PVVIH (85,8 % [82,8 ;88,5] et 95,6 % [93,9 ;96,9]) présentaient plus fréquemment des anticorps neutralisants contrairement aux participants SEP, GSCH et TOS (69,8 % [64,4 ;74,8], 57,4 % [42,2 ;71,7] et 27,4 % [20,1 ;35,7]). Conclusion Les résultats préliminaires de la cohorte COV-POPART montrent, à 1 mois de la fin du schéma vaccinal standard de primo-vaccination Covid-19, une réponse humorale hétérogène dans les populations particulières. Cette réponse est plus faible chez les patients atteints de SEP, GSCH ou TOS. Aucun lien d'intérêt

4.
Medecine et Maladies Infectieuses ; 50 (6 Supplement):S99, 2020.
Article in French | EMBASE | ID: covidwho-827619

ABSTRACT

Declaration de liens d'interets: Les auteurs declarent ne pas avoir de liens d'interets. Copyright © 2020

5.
Non-conventional in French | WHO COVID | ID: covidwho-726700

ABSTRACT

Introduction La pandémie de COVID-19 a justifié, à partir du 17 mars 2020, l’instauration d’un confinement en France. Le personnel soignant a été rapidement identifié à risque d’infection du SARS-CoV-2, imposant des mesures barrières adaptées aux types d’exposition vis-à-vis des patients et des personnels de santé. L’objectif de cette étude était d’évaluer la séroprévalence des infections COVID-19 chez des personnels de santé ayant différents niveaux d’exposition au SARS-CoV-2. Matériels et méthodes Étude monocentrique et transversale comparant la séroprévalence du COVID-19 auprès de trois groupes de personnels de santé de notre CHU travaillant dans une unité COVID (fortement exposés), non COVID (faiblement exposés) et sans contact patients (non exposés). Le dépistage sérologique a été proposé au personnel soignant sur la base d’une information généralisée dans chacun des services présélectionnés. Le critère de jugement principal était la présence d’anticorps par test sérologique satisfaisant aux critères de performances de la HAS (ID Screen® SARS-CoV-2-N IgG Indirect [ID.Vet]). Pour l’ensemble des cas positifs, une enquête individuelle a tenté de déterminer l’origine professionnelle ou non de l’infection. Le nombre de sujets à inclure était estimé à 156 par groupe sur la base d’une séroprévalence estimée à 7 %±4 %. Les prévalences ont été comparées entre les trois groupes à l’aide d’un test exact de Fisher. Afin d’ajuster sur l’âge, le sexe et la profession (médecin/interne, paramédical ou autre), une régression logistique a été réalisée. Résultats Entre le 21 avril et le 3 juin 2020, 647 personnes ont été incluses dans l’étude : 261 dans le groupe exposé, 227 dans le groupe faiblement exposé et 159 dans le groupe non exposé. L’âge médian était de 36 ans (écart interquartile [EIQ] : 29–47), 496 (76 %) étaient des femmes. Dix personnes présentaient des IgG anti-nucléocapisdes du SARS-CoV-2 dans le groupe exposé, deux chez les faiblement exposés et une chez les non-exposés, soit des prévalences respectives pour chaque groupe de 3,91 %, 0,88 % et 0,63 % (p=0,022, test exact Fisher). Après ajustement sur l’âge, le sexe et la profession, le fait d’être fortement exposé était toujours significativement associé à une sérologie positive (odds ratio=4,43 [intervalle de confiance à 95 %=1,15–17,06] [p=0,031]). Après enquête, 7 des 13 cas avec des sérologies positives étaient d’acquisition probablement professionnelle. Conclusion L’étude mets en évidence un risque d’infection professionnelle du SARS-CoV-2 dans un contexte de faible incidence régionale du COVID-19 en population générale. Cependant, la séroprévalence SARS-CoV-2 est très faible chez les personnels de santé travaillant en secteur COVID, et souvent d’acquisition extrahospitalière. Les mesures barrières ont donc permis de fortement limiter la transmission nosocomiale. Nos résultats sont à interpréter avec précaution en raison de biais d’échantillonnage possible.

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